Et si nous pouvions retrouver notre compétence naturelle d’enfant vis-à-vis de la nourriture ?

Les enfants naissent avec une capacité étonnante : ils savent écouter leur corps.
Ils mangent quand ils ont faim, s’arrêtent quand ils sont rassasiés, explorent les aliments avec curiosité, sans jugement ni culpabilité.
Autrement dit : ils mangent déjà en pleine conscience.

Mais cette capacité peut s’éroder, parfois très tôt, sous l’effet des injonctions (« finis ton assiette », « tu n’as plus faim ? tu viens juste de commencer ! »), des récompenses, des écrans, ou encore d’une alimentation émotionnelle transmise inconsciemment.

Dans cet article, on vous invite à un changement de perspective :
Et si, au lieu d’enseigner l’alimentation en pleine conscience aux enfants, on apprenait surtout à ne pas la leur enlever ?

Les enfants savent déjà. Ce sont les adultes qui désapprennent.

  • Un nourrisson tète quand il a faim, se détourne quand il est rassasié.

  • Un jeune enfant peut spontanément refuser un aliment s’il n’a pas faim — ou s’arrêter à quelques bouchées, même si « ce n’est pas beaucoup ».

  • Il goûte avec les doigts, observe les textures, fait appel à tous ses sens.

  • Il vit l’alimentation comme une expérience complète, présente, intuitive, libre.

Mais très vite, les règles et les conditionnements viennent brouiller cette écoute naturelle :

  • « Si tu manges bien, tu auras un dessert. »

  • « Tu dois tout finir. »

  • « Tu ne peux pas avoir faim, tu viens de manger. »

Autant de messages qui apprennent à l’enfant à se méfier de ses sensations et à chercher des repères à l’extérieur de lui-même.

Comment préserver cette conscience naturelle ?

Le rôle de l’adulte n’est pas d’enseigner une bonne manière de manger, mais d’accompagner l’enfant à rester connecté à ce qu’il sait déjà.

Voici quelques pratiques simples pour encourager cette écoute innée :

  • Respecter la faim et la satiété de l’enfant, même si elles ne correspondent pas à nos attentes.

  • Laisser l’enfant explorer les aliments librement (textures, formes, odeurs, goûts).

  • Éviter les jugements (« tu manges mal », « tu es difficile ») et poser plutôt des questions ouvertes : « qu’est-ce que tu ressens ? », « as-tu encore faim ? »

  • Limiter les distractions pendant les repas pour favoriser la présence.

  • Accueillir les émotions de l’enfant.

En conclusion

Les enfants n’ont pas besoin qu’on leur apprenne à manger en pleine conscience.
Ils savent déjà.

Notre responsabilité, en tant qu’adultes, c’est de ne pas brouiller ce lien précieux.
C’est de leur laisser l’espace pour écouter leur corps, faire confiance à leurs sensations, et construire une relation apaisée avec la nourriture.

En respectant leur rythme, en les accompagnant avec bienveillance, nous leur transmettons quelque chose de bien plus précieux qu’un simple « bon comportement alimentaire » :

– La liberté d’être à l’écoute d’eux-mêmes.
– Une confiance durable dans leur corps et leurs ressentis.
– Et, peut-être, une compétence que nous pourrions tous nous autoriser à retrouver.


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